L'association Jazz Club du Rhône présente
Dim. 28 septembre — 18 h — 25 € / 20 €
La Verrière des Cordeliers à Sainte-Colombe — Avec le soutien de la ville de Sainte-Colombe
Dans le cadre du Rhino Jazz Festival – 47e édition
Renaud Garcia-Fons (contrebasse), Soléa (chant), Stéphan Caracci (vibraphone, marimba), Jean-Luc di Fraya (percussions, batterie)
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On connaît, au fil de vingt ans de carrière jonchés déjà de quinze albums, le goût et le talent de l’immense contrebassiste Renaud Garcia-Fons à créer un langage musical singulier et toujours très expressif au carrefour du jazz, du classique, des musiques du monde et musiques traditionnelles.
Virtuose au style unique, il a eu l’envie et l’idée d’une nouvelle formation mariant cette fois son instrument au lyrisme de la voix, avec pour la première fois celle de sa fille Soléa, chanteuse multi-langue formée tant au lyrique qu’aux musiques trad’, associée à deux rythmiciens hors-pair avec Stephan Caracci (Big Four, Raphaël Imbert, Ping Machine…) aux vibraphone et marimba, un explorateur sonore aérien comme l’est aussi son complice Jean-Luc di Fraya aux percussions et vocaux, un groover perfectionniste et polyvalent que nous avions notamment entendu au Rhino 2020 dans le magnifique Bach Coltrane de Raphaël Imbert.
Une instrumentation inédite où le soliste qui joue ici à l’archet sert de trait d’union entre chacun, comme la musique de Blue Maqam dessine celui entre l’Orient et l’Occident, Méditerranée et outre-Atlantique (blues, jazz, afro-latin), sublimant ce world-jazz de fragrances lointaines, depuis la Perse jusqu’à l’Irlande. Avec pas moins de huit langues chantées et déroulées tel un vaste haïku, le cosmopolitisme de cette aventure poétique et raffinée sonne avec ferveur et émotion comme un plaidoyer universaliste très apaisant. Superbe !
Dim. 12 octobre — 18 h — 25 € / 15 €
La Verrière des Cordeliers à Sainte-Colombe — Avec le soutien de la ville de Sainte-Colombe
Jim Snidero (sax), Olivier Truchot (piano), Patrick Maradan (contrebasse), Romain Sarron (batterie)
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Le saxophoniste alto, compositeur et auteur Jim Snidero, lauréat d'un Grammy Award, incarne ce que le jazz a d'unique et de fascinant. Salué comme un “virtuose du saxophone alto” (Downbeat) doté de capacités d'improvisation “époustouflantes” (The Guardian), il a accumulé plus de 12 millions de streams sur Spotify et Apple Music en présentant un jazz acoustique du plus haut niveau, dont son album Live at the Deer Head Inn (Savant), sorti en 2021, a reçu une critique de chef-d'œuvre 5 étoiles dans le magazine Downbeat.
Ayant grandi à Camp Springs, dans le Maryland, juste à côté de Washington, Jim Snidero est immédiatement tombé amoureux du jazz à l'adolescence, étudiant avec les géants du jazz Phil Woods et David Liebman, puis étudiant à l'Université du Nord Texas, devenant membre du célèbre One O'Clock Lab Band. Arrivé à New York en 1981 à l'âge de 23 ans, Jim Snidero est apparu pour la première fois sur le radar du jazz lorsqu'il a rejoint le groupe de Brother Jack McDuff, enregistrant deux albums avec un grand du jazz. Ce fut le premier d'une longue série d'engagements en tant que sideman, notamment avec le Mingus Big Band, Eddie Palmieri, Toshiko Akiyoshi, Frank Wess, Sting, Frank Sinatra et Brian Lynch (qui a reçu un Grammy en tant que soliste), pour n'en citer que quelques-uns.
Snidero est devenu un leader sur disque avec On Time (Toshiba/EMI 1984), la première des 25 dates notables qu'il allait enregistrer sous son propre nom, dates notables qu'il allait enregistrer sous son propre nom. L'un de ses premiers succès est Blue Afternoon (Criss Cross, 1989), considéré comme l'un des meilleurs disques de jazz de l'histoire dans The Penguin Jazz Guide : The History Of The Music In The 1001 Best Albums. Et son Strings (Milestone, 2003/Savant 2022), qu'il a à la fois composé et arrangé pour un ensemble à cordes et qui a été salué comme l'un des meilleurs albums de l'histoire du jazz est considéré comme l'un des meilleurs du genre.
Au cours des 15 dernières années, Snidero a travaillé pour le très réputé label Highnote/Savant ce qui lui a permis de figurer pendant plusieurs années dans l'éminent sondage international des critiques du Downbeat Magazine. Parmi les titres phares de son catalogue Savant, citons l'album Far Far Away avec Kurt Rosenwinkel, Project K avec Dave Douglas et l'album Live at the Deer Head Inn, mentionné plus haut.
En 1996, Jim Snidero a révolutionné l'enseignement du jazz en écrivant le premier des trois livres de la série Jazz Conception (Advance), confirmant sa place d'auteur de jazz le plus vendu de sa génération, puis il a poursuivi ses contributions avec The Essence of the Blues (2018) et The Essence of Bebop (2020), considéré comme un chef-d'œuvre de l'enseignement du jazz. Il fait partie de The New School et a été professeur invité à l'université de l'Indiana et à l'université de Princeton.
Mar. 11 novembre — 20 h 30 — 25 € / 15 €
La Verrière des Cordeliers à Sainte-Colombe — Avec le soutien de la ville de Sainte-Colombe
Dans le cadre du Chicago Blues Festival - 55e édition
Selwyn Birchwood (guitare, chant), Reggie Oliver (sax baryton), Donald Wright (basse), John Hetherington (synthés), Henley Connor III (batterie), Carly Harvey (chant)
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Une fois n'est pas coutume, c'est de Tampa en Floride qu'est originaire le leader de la tournée, en la personne de Selwyn Birchwood !
En 2013, Selwyn débarquait sur la scène blues en remportant l'International Blues Challenge organisé par la Blues Foundation, le trophée de référence pour les nouveaux talents.
Alternant sur scène entre guitare électrique et lap steel, Selwyn s'est immédiatement distingué de ses contemporains, par sa voix inimitable et par le fait de ne jouer que ses compositions. Signé par Bruce Iglauer chez Alligator Records en 2014, son premier album, " Don't Call No Ambulance ", avait remporté de nombreux prix. Selwyn reviendra ainsi en Europe l'année de ses 40 ans, avec son groupe au complet dans le cadre de la tournée annuelle du Chicago Blues, avec un nouvel album qui sortira courant 2025, le 5ème chez Alligator !
Basée à Washington, DC, Carly Harvey mélange le blues, le jazz, la soul et les styles indigènes américains pour créer un son unique. Surnommée par la scène locale la DC Queen of the Blues, Carly domine naturellement la scène par sa voix et sa présence charismatique. Descendante de la tribu des Cherokees, Carly est convaincue que le blues, en plus de découler de l’expérience afro-américaine, est directement influencé par les mélodies et les chants de danse traditionnelle des peuples indigènes américains. Elle intervient régulièrement dans des masterclass pour éduquer le public sur la musique qui lui inspire tant de fierté pour son héritage afro-indigène.
Ven. 21 novembre— 20 h 30 — 25 € / 15 €
La Verrière des Cordeliers à Sainte-Colombe
Saul Rubin (guitare), Jon Boutellier (sax tenor), Fred Nardin (orgue), Bernd Reiter (batterie)
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Un guitariste new-yorkais (Saul Rubin) à la sonorité singulière, un pianiste français (Fred Nardin), parmi les plus marquants de sa génération, un saxophoniste français basé à New York (Jon Boutellier) qui conjugue lyrisme et tranchant, et un batteur autrichien (Bernd Reiter) au swing incisif : ce quartet international joue le jazz d’aujourd’hui. Saul Rubin
« Saul est un musicien accompli, attentif et d’une grande douceur. Le partenaire idéal. » — Sonny Rollins
« Saul a tout : des mélodies inspirées, des harmonies fraîches et une énergie positive qui captive l’auditeur. » — Gene Bertoncini
Figure incontournable du jazz new-yorkais, Saul Rubin (1958) est un guitariste au style unique, au jeu à la fois expressif et virtuose, réfléchi et spontané. À Vienne, on a pu l’entendre aux côtés du big band de Roy Hargrove en 2009, lors d’un concert mémorable. Il a également longtemps accompagné la légende du saxophone ténor Sonny Rollins.
Diplômé de la Hartt School of Jazz, où il a étudié auprès des légendaires Jackie McLean et Paul Jeffrey, Saul a collaboré avec des artistes tels que Renée Fleming, John Hicks, Victor Lewis, Bob Cranshaw, Sammy Figueroa, Johnny O'Neal, Hank Jones, Frank Wess, Cameron Brown, Candido, Winard Harper, Larry Willis, Sue Terry, Essiet Essiet, Willie Jones III, Eric Revis, James Hurt, Gerald Cannon, Sherman Irby, Lew Soloff, Jonathan Batiste, Roberta Gambarini, parmi bien d’autres.
En 2009, Saul ouvre Zeb’s, un loft à Chelsea, devenu rapidement un haut lieu du jazz. L’année suivante, il lance une série hebdomadaire de concerts vocaux de jazz, accueillant notamment Gregory Porter, Bob Dorough ou Johnny O’Neal. Pendant trois ans, il produit également le NYC Jazz Guitar Festival, qui met en lumière certains des plus grands guitaristes de jazz, tels que Bucky Pizzarelli, Gene Bertoncini, Peter Bernstein ou Paul Bollenback.
Ancrée dans la tradition du jazz new-yorkais, la musique de Saul se distingue avant tout par la poésie qu’elle dégage. Son jeu de guitare est assez unique et transcendant, il joue de la guitare comme on jouerait du piano.
Saul Rubin a publié deux albums en tant que leader : The Saul Rubin Quartet (2004), avec John Hicks, Gerald Cannon et Montez Coleman, et Saul Rubin: The Zebtet (Red Records, 2015), avec Stacy Dillard, Johnny O’Neal et Fabio Morgera.
Rien n’arrête Fred Nardin ! Pianiste d’exception, Prix Django Reinhardt 2017 et Victoires du Jazz 2018, cofondateur de l’Amazing Keystone Big Band, il enchaîne les distinctions et les projets. Son dernier album, salué par la critique, réunit notamment Stefano Di Battista et Anne Sila. Compositeur, arrangeur, partenaire recherché, il navigue avec la même aisance entre jazz et variété, collaborant aussi bien avec Pascal Obispo, Carla Bruni ou Nolwenn Leroy qu’avec une impressionnante constellation de musiciens internationaux : Stefano Di Battista, Benny Benack III, Lionel et Stéphane Belmondo, Fabrizio Bosso, Seamus Blake, André Ceccarelli, Hugh Coltman, Jesse Davis, Joël Frahm, Eric Harland, Scott Hamilton, Baptiste Herbin, Manu Katché, Biréli Lagrène, Christian McBride, Cécile McLorin Salvant... Instrumentiste au jeu à la fois raffiné et incisif, Fred Nardin est également un grand spécialiste de l’orgue Hammond.
Bernd Reiter (né en 1982 à Leoben, Autriche) est un batteur au groove puissant et élégant, dont la carrière internationale l’a mené de Graz à New York, puis de Munich à Paris. Formé auprès de Manfred Josel, Christian Salfellner et Howard Curtis à l’Université de musique de Graz, il a enrichi son parcours grâce à des workshops avec des légendes comme Billy Cobham, Lewis Nash, Jimmy Cobb ou Charli Persip. Son parcours l’a conduit aussi bien sur les scènes classiques (Haydnorchester Bruck/Mur, Young Musicians International Symphony Orchestra) que surtout au cœur du jazz, aux côtés de Harold Mabern, Charles Davis, Don Menza, Kirk Lightsey, Steve Grossman, Eric Alexander, Jim Rotondi, Grant Stewart, Claudio Roditi, Dick Oatts, Gary Smulyan, Dusko Goykovich, Stéphane Belmondo, et bien d’autres. Lauréat du Hans Koller Prize (New York Stipendium), du Marianne Mendt Talents Award, et du Fellowship Award Band du festival Generations (Suisse), il multiplie depuis vingt ans les tournées et productions en Europe avec les plus grands solistes américains et européens. En 2016, il signe son premier album en leader pour le prestigieux label Steeplechase : Bernd Reiter Quintet feat. Eric Alexander – Workout at Bird’s Eye. Aujourd’hui installé à Paris, mais constamment sur la route des festivals, Bernd Reiter s’impose comme l’un des batteurs les plus demandés de la scène jazz européenne.
Saxophoniste, compositeur et arrangeur, Jon Boutellier incarne une nouvelle génération du jazz européen : moderne mais fidèle à la tradition, avec ce mélange rare de rigueur et de liberté que David Koperhant de Jazz News a joliment résumé comme une « érudition rigolote ». Né en 1986, il grandit au rythme du festival Jazz à Vienne, où les musiciens défilaient jusque dans le salon familial. Saxophone en main dès l’âge de six ans, il se forme aux conservatoires de Vienne, Lyon, Lausanne, puis au CNSM de Paris, dont il sort triple diplômé (jazz, écriture pour l’image, pédagogie). Comme Fred Nardin, il est cofondateur du Keystone Big Band, un orchestre de jazz multi-récompensé qui multiplie les projets, et pour lequel il écrit abondamment. En parallèle, Jon poursuit une carrière internationale : son premier album en leader, Watt’s (2016, avec Cécile McLorin Salvant), salué par Télérama et diffusé sur TSF Jazz, est suivi de On Both Sides of the Atlantic (2020, avec Kirk Lightsey) et du trio Three of a Kind (2021, avec Michael Valeanu et Clovis Nicolas). Installé aujourd’hui à Brooklyn, Jon multiplie les projets et les collaborations entre Paris et New York, affirmant son identité : un saxophoniste à la fois lyrique, inventif et profondément attaché au swing. On peut souvent l’entendre dans des groupes tels que le Vanguard Jazz Orchestra ou le David Hazeltine Quartet.
« Son ténor est à la fois exubérant et réfléchi. » — Michel Contat, Télérama
« Un arrangeur sur lequel il va falloir compter. » — Bruno Guermonprez, Jazz News
« Une couleur authentique et un esprit qui respire la joie. » — Francis Marmande, Le Monde
Ven. 12 décembre — 20 h 30 — 25 € / 15 €
La Verrière des Cordeliers à Sainte-Colombe
Pierre de Bethmann (piano, synthés), David El-Malek (sax ténor), Simon Tailleu (basse), Antoine Paganotti (batterie)
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Le Pierre de Bethmann Quartet a été formé après le premier confinement, lorsque Pierre de Bethmann et Antoine Paganotti, voisins, ont commencé à jouer ensemble lors de multiples sessions en duo. Simon Tailleu, membre de longue date du Medium Ensemble de Pierre, et David El Malek, collaborateur de longue date, se sont ensuite joints à eux.
Le groupe a fait ses débuts sur scène en 2023, avec des concerts en ligne et en présentiel à Aix-en-Provence et à Paris. Leur premier album, "Go", est sorti en juin 2023 sur le label Plus Loin. Il s'agit d'une réédition de l'album original sorti en 2012.
En février 2023, le groupe est entré en studio pour enregistrer deux nouveaux albums en deux jours. Le premier, "Credo", est sorti en janvier 2024 et présente un répertoire entièrement nouveau, avec des formes musicales plus ou moins attendues, des lignes mélodiques plus ou moins domptables, et des harmonies et des rythmes plus ou moins complexes. Le deuxième album, "Agapé", est sorti en janvier 2025.
Le style musical du Pierre de Bethmann Quartet peut être décrit comme un jazz intemporel, à la fois inscrit dans le passé et ouvert sur l'avenir. La musique du groupe groove de bout en bout, respire et restitue l'énergie des musiciens. Les compositions de Pierre de Bethmann sont souvent complexes, avec l'emploi de métriques rythmiques inhabituelles, mais cette complexité n'est pas une fin en soi. Elle sert à atteindre une certaine fluidité et à créer une synergie au sein du groupe.
Pierre de Bethmann est un musicien accompli, avec une carrière impressionnante. Il a remporté de nombreux prix, dont les Victoires du Jazz en 2008 et 2024, le Grand Prix Jazz de l'Académie Charles Cros en 2016, le Prix Django Reinhardt en 2004 et le Django d'Or en 1998. Il a également une carrière d'enseignant et est professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris depuis 2008.
› Adhésion volontaire à l'association 10 €.
› Ouverture des portes à 17 h.
› Concerts à 18 h suivis d'un moment de convivialité. Bar sur place.
› Tarif réduit valable uniquement pour les – de 25 ans sur présentation d’une carte d’identité ou d’étudiant.
› Parking stade nautique à proximité.